Le Jardinage au naturel selon GéTo21
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 La PERMACULTURE ... KESAKO ???

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GéTo21
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MessageSujet: La PERMACULTURE ... KESAKO ???   La PERMACULTURE ... KESAKO ??? Icon_minitimeVen 8 Fév - 16:13

L’agriculture conventionnelle


« L’agriculture est l’activité la plus destructrice sur la face de la Terre. Elle est responsable de l’empoisonnement de 60 % de nos ressources d’eau et elle modifie la plupart de notre paysage. L’activité minière a un moindre impact quant à la destruction du sol ». C’est ce qu’un tel Bill Mollison a écrit – sans beaucoup de nuances – dans un article en 1997. Ce monsieur australien est censé être le père de la permaculture.


La PERMACULTURE


ÉTYMOLOGIE :
Mot d'origine anglaise, contraction de "permanent agriculture" en français "agriculture permanente".
Le terme permaculture est un concept créé dans les années 1970 par les Australiens "Bill MOLLISON et David HOLMGREN".


Le CONCEPT :
Le but est de créer un environnement autosuffisant et stable qui n'utilise que ses propres ressources pour ce reproduire.


Les CULTURES :
Ce sont essentiellement des plantes vivaces (comestibles ou pas) et des arbustes (fruitiers ou pas) adaptés au sol et au climat ; ces cultures sont permanentes car leurs variétés les aident à combattre les parasites. Toutes sortes d'insectes et autres animaux (vers, oiseaux, hérissons, taupes,...) ont leur rôle fondamentale dans cet "agro-"écosystème".


L'homme, n'est qu'un acteur qui collabore avec le reste de l'équipe pour la bonne réussite de l'ouvrage final. Il observe les interconnexions de la nature, en les respectant, il n'intervient que pour collaborer avec celle-ci.


L’AGRICULTURE DU « NON-AGIR » :
Du même bord que Mollison , le japonais Masanobu Fukuoka, lui aussi, a dédié sa vie à développer une méthode de culture naturelle. Après de nombreux essais et pas mal d’échecs, il s’est demandé si ce n’était pas mieux de « ne pas faire », plutôt que de faire. Il a, alors, formulé le concept d’« agriculture du non agir ». Il a d’abord aidé la nature à reprendre l’espace que plusieurs années d’agriculture intensive lui avaient ‘volé’. Ensuite, il a cessé de labourer sa terre, de désherber et d’utiliser des produits chimiques ou du compost préparé . Il a finalement élaboré une méthode qui ne produit aucun type de pollution et qui ne nécessite pas d’énergie fossile.

En dehors de cela, il en a tiré une production identique – ou même supérieure – à celle d’une ferme moderne japonaise. « Mes champs sont peut-être les seuls au Japon à ne pas avoir été labourés depuis plus de vingt ans, et la qualité du sol s’améliore à chaque saison. J’estime que la couche supérieure, riche en humus, s’est enrichie sur une profondeur de plus de douze centimètres durant ces années. Ce résultat est en grande partie dû au fait de retourner au sol tout ce qui a poussé dans le champ, sauf le grain» .
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MessageSujet: Re: La PERMACULTURE ... KESAKO ???   La PERMACULTURE ... KESAKO ??? Icon_minitimeVen 8 Fév - 18:28

La permaculture renverse les dogmes de l'agronomie
traditionnelle pour  proposer un nouveau mode de production agricole
très économe en énergie (travail manuel et mécanique, carburant...) et
respectueux des êtres vivants et de leurs relations réciproques.

Les grands principes

Pas de Labour
Quand on parle de travail du sol, immédiatement l'image du travail mécanique ou manuel du sol vient à l'esprit. Cependant, le travail du sol  c'est aussi le travail des racines des plantes, le travail des micro organismes qui décomposent la matière organique, le travail des vers de terre qui sur une parcelle d'un hectare représentent en masse le poids de deux boeufs qui retournent la terre et participent à sa structuration en permanence.
Les labours profonds perturbent l'activité des micro organismes anaérobies (ceux résidant en profondeur et ne consommant pas d'oxygène) et aérobies (ceux de la superficie qui doivent disposer d'oxygène pour vivre). De plus ces labours provoquent une minéralisation rapide de l'humus stocké en profondeur.

Bien sûr, on s'imagine mal un semis 'nu' à même le sol. L'absence de labour s'accompagne de deux mesures :

   Une nécessité de conserver une couverture permanente du sol, qu'il s'agisse d'engrais vert, de mulch (matériau végétal mort constituant un 'tapis' protecteur)
   Le semis de graines 'protégées' : les graines sont humidifiées et roulées dans de la poudre d'argile avant 'semis direct', ce qui les protège de l'extérieur. Lorsqu'un épisode pluvieux viendra humidifier la graine ainsi protégée, la levée de dormance aura lieu et la germination pourra commencer

Pas d'engrais
La terre n'est pas un support minéral, inerte. Elle abrite des centaines de millions de micro organismes qui ne sont pas là sans raison. Ceux cis peuvent travailler de manière optimale et enrichir la terre s'il ne sont pas perturbés par des apport extérieurs. Les engrais possèdent de nombreux effets pervers, et ne respectent pas la physiologie et la vitesse de croissance des végétaux. Si on augmente leur vitesse de croissance, ils se trouvent fragilisés et donc plus sensibles aux maladies et insectes, d'où la nécessité de recourir à une protection extérieure artificielle. De plus, les engrais ne se contentent souvent que d'apporter des composants majeurs (NPK) en négligeant les éléments secondaires (oligo éléments) qui sont pourtant nécessaires à la plante. Pour cultiver sans engrais, il faut toutefois pratiquer le retour à la terre des parties de la plante inutilisées après la récolte. En effet la plante s'insère dans un cycle et si celui ci est rompu par une exportation intégrale de la plante, le terre finira par se fatiguer.

Pas de pesticides
Les pesticides chimiques posent de nombreux problèmes, mis en lumière depuis de nombreuses années : bioaccumulation et concentration des résidus le long de la chaine alimentaire, induction d'une sélection  d'insectes résistants aux traitements nécessitant des épandages toujours plus fréquents, pollution de l'eau et de l'air...
En réalité les déséquilibres induits par les grandes monocultures intensives sont une aubaine pour les ravageurs qui trouvent là les conditions optimales pour leur reproduction et leur alimentation. Dans les système agricoles moins intensifs de polyculture, respecteux des ecosystèmes, un certain équilibre s'établit, et la population de ravageurs est auto régulée car ces ravageurs ne sont que le maillon de la chaine alimentaire, qui est respectée dans ce type de système. Les haies, mares et autres refuge permettent aux auxiliaires (les 'prédateurs' des ravageurs) de jouer leur rôle. Une rotation judicieuse des cultures et une association intelligente des cultures dans le temps permet bien souvent à la population de ravageurs de rester sous le seuil de nuisance réél (si l'on tient compte de l'énergie utilisée pour la lutte).

Pas de sarclage
Existe il vraiment des mauvaises herbes ? Une couverture du sol est toujours bénéfique. Les mauvaises herbes possèdent des racines qui pénètrent le sol, l'aèrent, l'ameublissent et l'enrichissent.  L'observation est de mise : les mauvaises herbes peuvent être d'excellents indiacateurs à différents titres (état du sol, type de culture favorable sur cette parcelle...). Lorsque les mauvaises herbes posent des problèmes réels, il convient de les éliminer grâce à d'autres herbes qui les concurrencent plutôt que de gaspiller de l'énergie à les arracher à la main. Comme pour les ravageurs, les équilibres entre les différentes espèces viennent réguler les débordements.

Conclusion
Ces quatre grands principes sont pour le moins révolutionnaires. Manasobu Fukuoka a expérimenté des techniques pendant près d'un demi siècle. Au bout de plusieurs dizaines d'années, il cultivait une espèce de riz qui était devenue très robuste à force de séléction naturelles et il obtenait des rendements identiques à ceux de la riziculture classique au Japon. A la fin des années 80, alors qu'il envisageait d'envoyer des semences de ce riz très performant dans les pays en voie de développement, ses activités ont connu une fin très brutale lorsque l'armée japonaise a saisi et détruit l'intégralité de sa récolte et de ses semences.

La pratique de la permaculture a été reprise à la fin des années 70 par Bil Molisson en Australie ou elle connait un essor certain dans ce pays.

Source : rama.1901
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MessageSujet: Re: La PERMACULTURE ... KESAKO ???   La PERMACULTURE ... KESAKO ??? Icon_minitimeVen 8 Fév - 18:41

VIDÉO : Jardin Bio Gilbert Joseline Cardon 2000 m2 MAGNIFIQUE

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